Mont-Louis : l’AVAP intercommunale au service du projet de territoire

PNR des Pyrénées catalanes - 2009-2013

Présentation

Un paysage défensif encore bien lisible. La place forte de Mont-Louis est composée d’une ville et d’une citadelle, créées ex nihilo en 1679 dans un paysage de montagne au coeur de ce qui est aujourd’hui le territoire du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes. De cette forteresse vers les environs, les zones de covisibilité sont vastes. Son système défensif comprend une série de redoutes avancées, situées sur le territoire des communes limitrophes. Leur rapport à Mont-Louis s’exprime par des angles de tir, des cônes de surveillance et des axes de communication.

Un outil intercommunal en réponse aux pressions foncières
Aucun développement n’étant possible intramuros, de nouvelles constructions ont progressivement été réalisées en bordure du glacis, sur le ban des communes périphériques. Le besoin de coordination du développement urbain à l’échelle du territoire a amené les six communes concernées et le PNR à mettre en place une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), dans l’objectif de se doter d’un outil commun de gestion des abords de la cité Vauban. Les études historiques, paysagères et environnementales menées de 2009 à 2013 ont conduit à un règlement qui organise les enjeux en fonction des flancs défendus et des cônes de visibilité existants ou à créer. Son contenu est plus ou moins précis et contraignant en fonction de la distance à Mont-Louis ; plus l’on s’éloigne du coeur de l’AVAP, plus le règlement concerne les formes urbaines et morphologies générales. Il est préconisé, par exemple, d’organiser le bâti le long des courbes de niveau, dans la continuité des noyaux anciens, et de positionner les faîtages parallèlement à la pente.

  • Nombre d'habitants : 224 civils, 150 militaires
  • Surface de la place forte : 37 ha

Évaluation

Points positifs

Outre les résultats attendus sur la qualité paysagère, la prise de conscience collective des enjeux a suscité un sentiment de responsabilité partagée de la gouvernance et du rayonnement du bien inscrit au Patrimoine mondial.

Le plan pluriannuel d’abattage d’arbres participe également de cette volonté de renforcer les liens visuels entre la place forte et le territoire.