Besançon, Etude de mise en valeur paysagère des fortifications de Vauban

Ville de Besançon - 12 mois (juillet 2009 à juin 2010)

Présentation

Un contexte naturel particulier. Besançon bénéficie d’une configuration géographique originale et rare : des collines alignées le long du Doubs qui sont constitutives de l’ultime plissement (anticlinal) du massif du Jura dans sa limite ouest.

L’intérêt stratégique du site a été perçu très tôt. La citadelle a été érigée sur une partie de l’anticlinal isolée du reste du plissement par deux belles cluses résultant du travail d’érosion de la rivière sur la roche calcaire.

Le tiers du territoire bisontin est constitué de forêts, d’espaces naturels, d’espaces verts.

Un projet global de paysage

Au regard de cette situation, il est apparu indispensable de s’interroger sur les problématiques qui mettent en jeu patrimoine fortifié et dimension paysagère. Ainsi les opérations de dévégétalisation ont été conduites dès l’origine avec le souci de porter un regard global sur le paysage bisontin (co-visibilité...). Elles sont  maintenant sous-tendues par un cadre de mise en valeur paysagère cohérent qui comporte différents axes et qui mobilise également d’autres modes d’actions.

 L'étude paysagère

Ces différents axes s’appuient sur l’étude confiée parla Villede Besançon à l’atelier Aline Le Cœur, architectes-paysagistes concernant la « mise en valeur paysagère des fortifications de Vauban ».

Cette étude a été conduite de juillet 2009 à juin 2010. Elle concerne la Citadelle, les ceintures urbaines de la Boucle et de Battant ainsi que la « zone tampon ». L’étude s’est conclue par la remise d’un document en deux parties : une partie diagnostic et une partie propositions. Les propositions portent notamment sur :

  • la maitrise de la végétation aux abords des fortifications : conservatoire, mise en vue...
  • l’amélioration de la lisibilité de la fortification : fenêtres de vue, promenade haute...
  • les espaces à enjeux dont l’usage et la forme actuels ne permettent pas une valorisation satisfaisante des ouvrages : place de la voiture, du piéton,
  • la maitrise de l’urbanisation : cônes de vue, foncier à enjeux...