Le théâtre d’été dans la demi-lune Hyvä Omatunto (Bonne Conscience)
Présentation
Une couverture amovible. La demi-lune date des années 1770 et présente la particularité d’être casematée. À partir des années 1830 et jusqu’au début du XXe siècle, elle sert de lieu de stockage et est partiellement couverte. Dès les années 1960, des troupes de théâtre successives s’en servent comme lieu de représentation.
Une première couverture, dont la Direction nationale des monuments historiques exige qu’elle soit amovible, est installée dans les années 1990. Aussi, la toile fut suspendue à des câbles métalliques
ancrés par des crochets fixés sur les plates-formes de tir. Après 15 ans d’usage, cette couverture a été remplacée. La nouvelle structure répond au cahier des charges suivant :
- Protection des publics et des comédiens de la pluie et du soleil.Résistance au vent et insonore ;
- Préservation de l’intégrité du site ;
- Maîtrise des coûts d’installation et d’entretien.
Mise en œuvre
- 1990-1993 : prison ouverte d’Helsinki, division Suomenlinna
- 2005-2007 : prison ouverte d’Helsinki, division Suomenlinna pour les fondations, entrepreneur privé (les structures métalliques et la découpe du tissu)
Entretien annuel : montage / démontage du tissu à l'aide d'une grue (coût: 10 000€/an, une journée de travail).
Superficie de la couverture : 900 m²
Nombre de place de l'auditorium : 520
Toile : tissu Ferrari (PVC), fabriqué à Lyon
Budget global
- 1990-1993 : environ 800 000 € (y compris l’aménagement d’un hangar en bois en vestiaires pour le théâtre)
- 2005-2007 : 220 000 €
- 244 000 € de maîtrise d’ouvrage
Évaluation
La réalisation de la couverture, simple d’aspect, fut complexe à mettre en oeuvre. Son appréciation n’a pas été unanime. Le permis de construire a été délivré pour une période de dix ans. Si la toile est amovible, les structures de portage, bien que démontables, restent en place toute l’année. Les fondations sont plus importantes que prévu et des voûtes ont été percées pour passer les ancres.
Conseils d’usage
- Prévoir une installation résistante au vent pour empêcher qu’il passe sous la toile ;
- Prévoir l’évacuation des eaux ;
- Par manque d’eau, les talus gazonnés couverts par la toile se transforment en terre sèche, qui, soulevée par le vent, occasionne un gêne pour le public et surtout pour les artistes ;
- Par manque de soleil sur les maçonneries et talus en terre dès le mois de mai, l’espace reste très frais ;
- Prévoir une aération en journée pour éviter l’humidité à l’intérieur.