Mont-Dauphin : une démarche participative à l’échelle du territoire

Commune de Mont-Dauphin - Depuis 2007

Présentation

L’interdépendance avec le territoire. Mont-Dauphin est une ville neuve de montagne réalisée par Vauban: l’installation de la population civile a été pensée parallèlement à celle des militaires et à la construction de la place forte, en 1693. Pour l’approvisionnement de la place (bois, alimentation...), la ville était dépendante du territoire environnant. Le projet culturel de Mont-Dauphin, impulsé depuis 2007 par la commune et la communauté de communes, est fondé sur ce principe.

L’approvisionnement d’une place forte de montagne

Pour donner corps au projet, plusieurs opérations ont contribué à l’appropriation des valeurs patrimoniales par la population du Guillestrois, et notamment la création d’un jardin au coeur de la place forte où des essences anciennes et locales de plantes potagères et médicinales sont remises en culture.
Les écoles du territoire sont invitées à faire découvrir les richesses du jardin à leurs élèves. Les habitants de Mont-Dauphin contribuent à la multiplication des essences en les cultivant également dans leurs jardins.
Les agriculteurs des environs sont encouragés à utiliser les semences produites et à valoriser leur récolte. Ainsi, la farine issue d’une variété locale de blé mise en culture dans les environs de  Mont-Dauphin est transformée en « pain Vauban », vendu par un boulanger. Des visites guidées sont proposées tout l’été ainsi que des ateliers en avant- et arrière-saison. Mont-Dauphin participe également à la manifestation nationale annuelle « Rendez-vous au jardin », organisée par le ministère de la Culture et de la Communication.

  • Altitude : 1 050 m
  • Nombre d'habitants : 154 (recensement INSEE 2011)
  • Nombre d'habitants communauté de communes du Guillestrois : 5 500
  • Surface intramuros : 16 ha
  • Gestionnaire du bien inscrit : Commune de Mont-Dauphin (30 ha), Centre des Monuments Nationaux (propriété de ministère de la Culture: 20 ha), IGESA / Ministère de la défense (2 ha), propriétaires privés (3,8 ha).

Évaluation

Points positifs

Bien que le temps de mise en oeuvre d’un tel projet soit long, l’adhésion par les forces vives du territoire (agriculteurs, habitants, écoles...) est en voie de réussite, grâce à une animation soutenue et à une identité visuelle forte. La pérennisation de l’emploi du jardinier est l’une des difficultés rencontrées. L’objectif à moyen terme est de constituer une véritable banque à graines d’essences locales. Une extension du jardin actuel (600 m²) est prévue au cavalier 104, à l’entrée du village où 1 ha de plus pourra alors être mis en culture.